samedi 31 janvier 2009

Sao Paulo Fashion week

De retour a Sao Paulo, pour encore une mission très périlleuse...Une rencontre, durant le Fashion Week, des différents magazines comme Elle, Vogue, Marie Claire ainsi que les nouveaux designers que nous pourrions sponsoriser en juin pour le prochain SPFW...C'est par sa taille et le nombre de designers présents le plus grand d'Amérique Latine. Direction the Place de la fashionista brésilienne, un superbe bâtiment de Niemeyer (encore un). Dans les couloirs c'est un mix de mannequins brésiliens, de vieilles peaux tirées, de gens nerveux et bien sur de freaks...Comme chacun le sait le freak est un animal nocturne vivant a proximité des cameras qui fait tout pour les attirer...Animal très particulier que l'on observe rarement dans les citées de banlieue ou les routiers de Palavas (encore que...)...Après les freaks vient les mannequins, je vous vois imaginer des Gisèle Bunchen partout, une pub pour Aubade ou le dernier clip d'un gangsta rap...Bref du glamour, du chic ou du sexe pour les plus pervers. Eh bien forte déception, le drame, la douche froide, le mawachigueri coup de pied circulaire...il n'y avait que des sacs d'os, belle gueule mais alors tout le reste n'est pas fini, toujours en construction, pas de seins, des os, que d'os, que d'os, horreur, malheur. Certaines sur la passerelle avaient du mal a tenir debout sur des talons, pathétique. Le défilé lui même, un joyeux bordel, un monde fou, des cameras, des journalistes, des freaks...Heureusement je suivais le Moise local, la directrice de publication du plus grand magazine de mode, la masse des journalistes, groupies, paparazzis s'ouvrait tel la mer rouge, grandiose, je pouvais entendre au loin la musique d'Ennio Morricone accompagnant ce miracle. Après tout ce stress retour dans les salons pour pour quelques coupes de champagne et autres cocktails qui vous provoquent des éruptions intra-crânienne le lendemain. Enfin le must c'était un freak, un vrai, un loulou de 1.80m, combinaison moulante noire en licra, hauts talons, chaussettes de sport et renard dépouillé sur les épaules...une pièce rare, vu sa démarche il aurait pu jouer dans le bon, la brute et le truand, la musique Ennio Morricone revient, il est temps de partir.

3 commentaires:

Stéphanie a dit…

Il y a des jours ou j'aimerai bien ressembler à un de ses sacs d'os moi!!

Belgicas Fritas a dit…

Briseur de rêves !!!!
Quand tu dis que ces mannequins ne sont pas finis, à combien estimes-tu les travaux ?
Après deux solutions : silicone à tous les étages ou alors pensionnat dans le Gers afin de leur faire prendre des formes…

Cyril a dit…

J'opte pour le Gers. En même temps, le Gers, c'est un peu chez moi. Donc, elles z'ont qu'à venir chez moi se refaire une santé... S'il faut les former, on va les former...
Hum, enfin, j'me comprends...